Le point typographique, dialogue potache

Édité à Marseille de 1891 à 1909, le journal La Sorte se présentait à ses lecteurs comme un « organe typographique incolore et mensuel, satirique, antilittéraire, peu artistique et quelques fois illustré ». Animé par un rédacteur en chef répondant au pseudonyme de Marius-Le-Brave, il raillait, sur un ton souvent plaisant, l’activité des imprimeurs français et européens.

En mai 1892 parut dans La Sorte un dialogue potache dont l’auteur non identifié se présente sous le pseudonyme de Théocrite Sardemard. Il met en scène trois des principaux acteurs de la typographie fin-de-siècle :

  • Le premier est Théophile Beaudoire (1833-1903), directeur de la « Fonderie générale des caractères français et étrangers ». Fondée le 1er novembre 1837 par Charles Laboulaye, cette société en commandite avait agrégé les entreprises Molé, Tarbé, Crosnier et Everat ; incapables de résister à une telle offensive, Ambroise et Hyacinthe Firmin-Didot avaient été contraints de vendre à ce trop puissant concurrent la prestigieuse fonderie héritée de leur père. Depuis la fin de l’année 1837, la Fonderie générale exploite ainsi les précieux poinçons et matrices de Firmin Didot, ce que Beaudoire ne manque jamais de rappeler dans ses spécimens et ses publications.
  • Concurrent direct de Beaudoire, le Bruxellois Jean Dumont (1853-1927) est le directeur de la fonderie Vanderborght. Entré au service de l’entreprise en 1879 comme secrétaire technique, en charge notamment de l’édition des spécimens, il a pu en prendre la direction en 1887. Fondateur de l’École professionnelle de typographie de Bruxelles, il se fait largement connaître en France par la publication d’un manuel qui devient rapidement célèbre, le Vade-mecum du typographe (1891).
  • Eugène Sédard, enfin, est un typographe et journaliste lyonnais. Établi boulevard des Brotteaux, il est l’un des principaux fournisseurs de matériels d’imprimerie dans la région de Lyon. Il est à l’initiative des Concours pratiques, créés en 1888, qui récompensent chaque trimestre les meilleures compositions typographiques et il est surtout le fondateur et le directeur de l’Intermédiaire des imprimeurs.

Fictif, le dialogue potache imaginé par Théocrite Sardemard repose sur un contexte bien réel et raille les vives tensions qui opposent alors les deux premiers protagonistes.

À la fin du XIXe siècle, l’uniformisation des mesures typographiques n’est pas réalisée (elle ne le sera jamais). Le point Fournier (environ 0,345 mm) domine encore largement la typographie belge, tandis que le point Didot (0,375 mm) s’est depuis longtemps imposé en France. Cette incompatibilité des unités de mesure constitue un obstacle majeur au développement du commerce international et rend particulièrement complexe l’activité des fonderies. Un débat est donc ouvert en août 1890, à Anvers, lors de la première « Conférence internationale du livre », qui réunit les principaux représentants du monde de l’édition. À l’issue d’une discussion portant sur l’uniformisation des unités de mesure, les participants expriment à l’unanimité « le vœu de voir adopter universellement le point typographique ayant pour base exacte le tiers du millimètre ».

Ce vœu pieux, qui n’a aucune conséquence réelle sur l’activité typographique, engendre un vif débat entre Beaudoire et Dumont au début de l’année 1892, lorsque le premier fait paraître à Lausanne une plaquette intitulée Le point typographique et le congrès d’Anvers, dans laquelle il rejette la proposition de la Conférence. Constatant l’adoption du point Didot « en Autriche, Asie Mineure, Bavière, Bulgarie, Brésil, Danemark, Espagne, Égypte, France, Grèce, Italie, Prusse, Portugal, Roumanie, Saxe, Serbie, Suède, Suisse, Turquie, Wurtemberg et d’autres états du Nouveau-Monde », Beaudoire plaide en faveur d’une généralisation de cette unité de mesure, en s’en prenant vivement à l’initiative des typographes « flamands » qui proposent d’aligner le point typographique sur le système métrique.

Il n’en fallait pas plus pour que cette plaquette soit attaquée par Dumont, vaillant porte-parole de la typographie bruxelloise, et défenseur, à ce titre, du point Fournier. On voit ainsi paraître le 15 février 1892 dans la Typologie-Tucker, journal dirigé par Henry J. Tucker (le représentant parisien de la fonderie Caslon), un compte-rendu extrêmement critique. Dumont prend soin de signaler à Beaudoire que les « orateurs flamands » du congrès d’Anvers sont « Belges, Monsieur le Directeur, et s’exprimant en français, ne vous déplaise », avant de lui reprocher tour à tour son « esprit rageur », ses « explications embrouillées », sa propension à « enfoncer des portes ouvertes » et sa volonté de « proclamer une fois de plus à la face du monde typographique, que lui, Beaudoire, est le directeur de la seule fonderie qui ait conservé précieusement les traditions de Didot ! ». Dans le Gutenberg-Journal, dirigé par Paul Bluysen, Beaudoire fait paraître en mars 1892 un article aussi violent que la critique à laquelle il répond. Dumond réagit à nouveau dans la Typologie-Tucker du 15 mars 1892 : « Ainsi que nous nous y attendions, notre sympathique contradicteur fait publier dans le Gutenberg-Journal un article qu’il a voulu rendre aussi spirituel que possible, nous appelant M. Jean, M. Van Dumont, et où il nous larde de traits qu’il suppose sans doute fort méchants ».

La violence et la vanité de cette polémique, qui se répand en quelques semaines dans les principaux titres de la presse spécialisée, inspirent le facétieux rédacteur de La Sorte, qui en restitue bien l’esprit, sinon la lettre.

***

Extrait de La Sorte, « 1er siècle, 2e année », n° 6, mai 1892 :

LE POINT TYPOGRAPHIQUE

Trois types très en vue dans le monde de l’imprimerie viennent de se prendre de gueule à propos du point typographique.

Ces trois lutteurs sont : M. Beaudoire, fondeur de caractères d’imprimerie, à Paris ; Sédard, directeur de L’Intermédiaire des Imprimeurs, et Dumont, professeur de typographie, directeur d’une fonderie typographique à Bruxelles et auteur d’un livre technique appelé Vade-Mecum prôné par quelques-uns et salement débiné par d’autres. Le premier répond, dans l’intimité au doux nom de Théophile ; le second est appelé Eugène par les danseuses du théâtre Guignol, et le troisième, un garçon beau comme les anges, a reçu au baptême, le nom modeste de Jean.

Donc Théophile, Eugène et Jean s’engueulent assez proprement, dans le Gutenberg-Journal, l’Intermédiaire et la Typologie-Tucker. Le Belge Dumont a trouvé la plus amicale des hospitalités écossaises dans le journal de M. Tucker, et il en a profité, le monstre !

Théophile veut un point international qui soit le point Didot. Jean désire également l’établissement d’un point international, mais, pour embêter Théophile, il ne veut entendre parler que du point Fournier ; Eugène, lui, soutient Théophile et le point Didot pour faire enrager Jean. Maintenant que les lecteurs de La Sorte connaissent bien les personnages et le canevas de l’affaire, entrons de pleins pieds [sic]dans le drame.

Les trois coups sont frappés, le rideau se lève.

Le théâtre représente la salle des délibérations de la Conférence internationale du Livre qui doit se tenir à Chicago le 42 septembre 1896. Personne n’est arrivé. Dumont entre, les bras croisés, les yeux plongés dans l’immensité du rêve, la tête basse ; il parle un moment par mots entrecoupés, mais on n’entend pas ce qu’il dit. Tout à coup, il étend les bras, met ses mains dans ses poches, relève la tête et s’écrie :

DUMONT. Quel sale mufle que ce Beaudoire ! Il n’est pas de mon avis, et tous ceux qui ne sont pas de mon avis sont des sales mufles. A-t-on jamais vu ? Parce que cet animal a acheté à bas prix, avec l’argent des autres, une vieille paire de chaussettes que l’on suppose avoir été portée par Didot, ce bipède se figure être sorti de la cuisse de ce Jupiter typographique. Il veut à toute force que le point typographique soit Didot ou qu’il ne soit pas.

Moi ! je n’en veux pas de son point Didot. Je suis pour Fournier ; le point Fournier, il n’y a que ça ! Si l’on me demandait pourquoi, je serais bien embarrassé de le dire ; mais je suis pour le point Fournier, et ceux qui ne sont pas de mon avis sont des sales mufles. Je vais écrire cela à mon ami sir Henri Tucker.

(Il s’assied à une table et écrit fébrilement.)

BEAUDOIRE (il entre, comme une pomme de terre, en robe de chambre, sans voir Dumont). Quel sale pignouf, que ce Dumont ! Il n’est pas de mon avis, et tous ceux qui ne sont pas de mon avis sont des sales pignoufs. A-t-on jamais vu ? Parce que cet animal sait que je suis le seul, l’unique, le vrai, l’authentique, l’indiscutable successeur de Didot, il veut à toute force que le point typographique soit Fournier ou qu’il ne soit pas… Je pète dessus, moi, sur son point Fournier. Je suis pour Didot ; le point Didot, il n’y a que ça !

Si l’on me demandait pourquoi, cela m’embarrasserait peut-être un peu, mais comme heureusement ce n’est pas l’aplomb qui me manque, je trouverais facilement une raison à peu près potable pour l’expliquer. Je suis pour le point Didot et ceux qui, comme Jean, ne sont pas de mon avis sont des sales pignoufs. Je vais écrire cela, à mon ami Paul Bluysen, pour son Gutenberg-Journal.

(Il s’assied à une table et écrit fébrilement.)

SÉDARD (Il entre sans voir Dumont et Beaudoire). À la dernière conférence du Livre d’Anvers, cet extraordinaire Dumont a cru devoir me chiner parce que je ne suis pas allé défendre mes propositions, retenu que j’étais à Lyon, près de ma chienne Myrsa qu’une constipation opiniâtre clouait dans sa niche de douleur. Cette fois-ci, m’y voilà et nous allons bien voir si ce « sais-tu bien savez-vous » fera le malin. J’ai des idées plein la tête, et je me sens en veine de discussion.

Je vais d’abord proposer la création d’un nouveau point, basé sur la dix millionième partie du quart de la hauteur de la tour Eiffel. Je l’ai baptisé le point fin XIXe siècle. Je me tords d’avance, de voir les têtes de Beaudoire et de Dumont, quand ils vont se trouver face à face.

En somme, je m’en moque, moi, de leur discussion, mais l’amour propre national et la grande satisfaction que j’éprouvais de voir engueuler Dumont, m’ont fait soutenir les parties de Beaudoire dans l’Intermédiaire des Imprimeurs. Et puis, en somme, je ne vois pas pourquoi nous changerions, en France, le point Didot qui nous botte on ne peut mieux, pour adopter un point quelconque, tout simplement parce que Dumont a cru intelligent de se faire de la réclame avec, pour se faire nommer député belge. Son rêve !!!

(Apercevant Dumont et Beaudoire.) Tiens ! deux types. Qui ça peut-il être ? Quelle langue parlent-ils ? (S’approchant de Beaudoire qui continue à écrire sans l’entendre :) Yès? Il ne comprend pas, ce n’est pas un Anglais, alors. C’est peut-être un Alboche, un sale Alboche, voyons : Ya ? Ya ? Non. Macache? Ce n’est pas un Arabe. Se habla espagnol ? Si Signor ? Ni Espagnol, ni Italien ? Après tout, c’est peut-être un compatriote. Voyons : Pardon, Monsieur.

BEAUDOIRE. Hein ! que me voulez-vous ?

SÉDARD. Je n’ai pas, Monsieur, l’honneur de vous connaître. Je suis, comme vous, un membre de la Conférence et je désirerais vous demander un renseignement.

BEAUDOIRE (radouci). Pardon, Monsieur, je croyais que c’était Dumont.

SÉDARD. Dumont ? Le Vade Mecum ? C’est justement de lui dont je voulais vous parler. Est-il ici ?

BEAUDOIRE. Je n’en sais rien. Mais, cher Monsieur, je vous en prie, laissez-moi écrire, je suis en train de l’éreinter.

SÉDARD. Parfait, parfait ; (il s’en va près de Dumont et recommence ses ya ya, macache, etc.) Encore un Français probablement : Pardon, citoyen ?

DUMONT (sèchement). Vous dites ?

SÉDARD (gobant son bœuf). Vous êtes sourd, milord ?

DUMONT (caponnant). Non, Monsieur, mais vous m’avez surpris.

SÉDARD. Je voulais tout simplement vous demander si Beaudoire était arrivé.

DUMONT. Je l’ignore.

SÉDARD. C’est fâcheux ! Je voudrais bien le voir et me rendre compte s’il est aussi beau en viande que sur la photographie qui figurait au Champ-de-Mars, à côté de celle de Didot.

DUMONT. Il est beaucoup plus mouche.

SÉDARD. Vous le connaissez ?

DUMONT. Non, mais je vous dis qu’il est mouche et, certainement, il doit être mouche ; mais permettez, cher Monsieur, que je finisse ma lettre, je suis en train de l’éreinter.

SÉDARD. Parfait, parfait, (il retourne vers Beaudoire qui cachette sa lettre). Vous avez fini, cher confrère ?

BEAUDOIRE. Oui, et je vous donne mon billet que je viens de houspiller le Jean proprement.

SÉDARD. (à part). Voilà deux lascars qui me paraissent doués de tempéraments passablement bileux. (Haut.) Causons donc un peu des affaires de France, en attendant que nos collègues arrivent.

BEAUDOIRE. Avec plaisir. Mais à qui ai-je l’honneur de parler ?

SÉDARD. Eugène Sédard, directeur de l’Intermédiaire des Imprimeurs.

BEAUDOIRE. Moi, je m’appelle Beaudoire. Je connais votre canard, mais il ne vaut pas ceux qui publient ma prose.

SÉDARD. Oh ! la la ! cette modestie ! Préférez-vous La Sorte, cher monsieur Beaudoire ?

BEAUDOIRE. Ah ! parlons-en de La Sorte, en voilà encore un canard ! Marius-le-Brave n’a-t-il pas eu l’aplomb de me demander de prendre une annonce, comme si, moi, Théophile-Didot-Beaudoire, j’avais besoin de publicité en France ?? Je ne fais de la publicité qu’à l’étranger, et encore c’est pour embêter Dumont.

DUMONT (qui a entendu prononcer son nom). Dumont ? Qui parle de Dumont ?

BEAUDOIRE. C’est moi, et j’ajoute que Dumont est un pignouf.

DUMONT. Qui êtes-vous donc ?

BEAUDOIRE. Je suis Beaudoire.

DUMONT. Et moi Dumont.

(Silence prolongé ; les deux adversaires se regardent en chiens de faïence).

SÉDARD (chantant : air de Surcouf).

Il est Beaudoire,

Et lui Dumont,

Y’n’faut pas croire,

Qu’y s’boulotteront.

BEAUDOIRE. Ah ! c’est vous ? (ricanant) Fournier va bien ?

DUMONT. Oui, pauvre homme, Fournier va bien.

SÉDARD. Moi de même, Messieurs.

DUMONT. Oseriez-vous, Didot-le-Petit, me répéter en face les insanités que vous avez publiées dans le Gutenberg-Bluysen ?

BEAUDOIRE. Vous me faites suer.

DUMONT. Ce n’est pas cela que vous avez écrit.

BEAUDOIRE. Ça m’est égal, Jean, mon ami, si tu ne cries pas illico : Vive Didot ! je te casse les reins.

DUMONT. Vive Fournier ! Monsieur ! c’est moi qui, au contraire, vais vous Beaudoirisonner si vous ne hurlez pas immédiatement : Vive Fournier !

SÉDARD. Voyons, Messieurs, du calme. Ne serait-il pas possible de s’entendre ?

DUMONT. S’entendre, s’entendre… mais comment ?

BEAUDOIRE. Oui, comment ? Pour mon compte, je ne lâcherai pas Didot.

DUMONT. Ni moi Fournier.

SÉDARD. Voulez-vous vous en rapporter à moi pour cela ?

BEAUDOIRE ET DUMONT (ensemble, et regardant sournoisement Sédard). Si j’étais sûr que vous me donniez raison.

SÉDARD. Oui, à tous deux.

BEAUDOIRE ET DUMONT. Alors, jugez.

SÉDARD. Donnez-moi cinq minutes pour rédiger mon jugement et vous verrez que l’on peut toujours arriver à s’entendre. (Il s’assied et écrit. Pendant ce temps, Beaudoire et Dumont se promènent en évitant de se rencontrer.)

Là, voilà qui est fait, écoutez-moi avec calme, mes beaux lutteurs, et vous constaterez que le saucisson de Lyon ne m’a pas encore obscurci la comprenette. (Il lit.)

« Par devant moi Eugène Sédard, directeur du plus épatant des journaux techniques, fondateur des Concours pratiques, ont comparu les nommés Beaudoire, représentant Didot empêché, et Dumont, fondé de pouvoirs du nommé Fournier, en ce moment en villégiature.

« Après avoir ouï les deux parties dans leurs explications, nous avons rendu le jugement suivant :

« Considérant que si Dumont a parfaitement le droit de tenir à internationaliser le point de Fournier, Beaudoire ne manque pas d’une certaine logique en voulant faire subir la même opération au point de Didot.

« Considérant que dans leurs discussions, les parties se sont constamment tenues dans les bornes étroites d’une discussion courtoise, et qu’il est bon de mettre d’accord, deux typographes aussi magnifiquement célèbres, nous avons décidé que, à partir du 1er janvier 1900 de l’ère chrétienne, l’emploi du point typographique sera réglementé ainsi qu’il suit :

« Les imprimeurs, sous peine d’une contravention énorme, devront employer le point Didot de 7 heures du malin à midi et le point Fournier de 2 heures de l’après-midi à 7 heures du soir.

« En cas de veillée, ou de travail du dimanche, le point fin de siècle, basé sur la dix-millionième partie du quart de la hauteur de la tour Eiffel pourra seul être mis en usage. »

BEAUDOIRE. Épatant, ce jugement, j’accepte.

DUMONT. Et moi itou.

BEAUDOIRE. Dumont, fais-moi un envoi de 12 douzaines de Vade-Mecum, c’est un ouvrage épatant.

DUMONT. Cher Beaudoire, je t’avais méconnu.

BEAUDOIRE. Dans mes bras, Jean.

DUMONT. Laisse-moi te sucer la pomme, Théophile. (Ils s’embrassent).

SÉDARD.

Vive Beaudoire !
Vive Dumont !
De cette histoire
Nous rigol’rons’ ! [bis]

À ce moment, les membres de la Conférence font leur entrée. Les deux nouveaux amis s’assoient à côté l’un de l’autre, pendant que Sédard les bénit.

Certifié conforme au compte-rendu qui sera phonographié en 1896.

Théocrite Sardemard

Voir l’original sur Gallica.